Login

GPS et Alpesud se marient enfin

« La crise du Covid-19 a été un accélérateur dans cette prise de décision », observe Didier Marie, DG de GPS (à dr.). « Demain, nous voulons être plus forts sur l’ensemble des métiers de nos structures », assure Richard Sauvat, DG d’Alpesud (à g.).

Les coopératives Groupe Provence Services et Alpesud se rapprochent. Leurs conseils d’administration ont voté cet été la création d’une union intégrante qui verra le jour le 1er janvier prochain.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

C’est fait ! Après plusieurs tentatives échouées, les coopératives alpines GPS à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) et Alpesud à Laragne (Hautes-Alpes) ont acté leur union, qui sera présentée aux assemblées générales de décembre. Elle prendra forme le 1er janvier prochain et sera opérationnelle en juillet 2021.

« La crise du Covid-19 a été un accélérateur dans cette prise de décision, observe Didier Marie, directeur général de GPS. Elle a mis en lumière des fragilités dans un contexte de baisse des superficies, du nombre des exploitations agricoles, dans un environnement qui devient de plus en plus concurrentiel. » Et d’ajouter : « La demande de nos clients et de nos adhérents évolue, ajoute-t-il. Pour y répondre, il faut de la réactivité, de la technicité, de la capacité à innover… Cela nécessite des investissements. »

Des expertises complémentaires

« Nos deux entreprises sont complémentaires, précise de son côté Richard Sauvat, directeur général d’Alpesud. Nous avons donc tout intérêt à avancer ensemble. » Alpesud est, en effet, tourné vers l’approvisionnement et dispose de huit points de vente dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence, dont six sous l’enseigne Gamm vert. Elle détient aussi une véritable expertise dans le domaine de la nutrition animale.

Si GPS n’a qu’une seule jardinerie, elle dispose, en revanche, d’un atelier de semences, véritable axe stratégique et de développement, de quatre points de vente appro et de six silos de collecte.

Bientôt un nouveau nom

« Nous allons faire jouer les synergies », précise Didier Marie. « Demain, nous voulons être plus forts sur l’ensemble des métiers de nos structures et, parallèlement, développer les filières porteuses, telles que le bio, le grain, les légumes secs », assure pour sa part Richard Sauvat. Les deux coopératives ont, par ailleurs, une taille similaire avec un chiffre d’affaires qui avoisine 25 à 26 M€ chacune.

Dans les prochains mois, elles vont s’atteler à choisir une centrale d’achats unique et à rapprocher les différents moyens supports (administratif, comptable, informatique…). Concernant la gouvernance, le directeur de cette union sera issu de l’une des deux coopératives et le président de l’autre. Elle portera un nouveau nom, actuellement à l’étude.

Chantal Sarrazin

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement